Accueil.
Arrivée (Aéroport de Figari).
Etape N° 1
Etape N° 2
Etape N° 3
Etape N° 4
Etape N° 5 & 6
Etape N° 7
Etape N° 8
Etape N° 9
Etape N° 10
Etape N° 11
Etape N° 12
Etape N° 13
Etape N° 14 & 15
Repos à Calvi.
Conclusion.
Liens.
Samedi 22 Mai 2004.
Nous nous attendons à une étape assez difficile, environ 5 heures
de marche dans la neige. Nous essayons donc de partir de bonne heure (6h20)
de cette façon une grande partie du parcours sur la neige serait faite
lorsque le soleil pointerait sérieusement son nez. Nos compères
de marche Christophe et Damien sont partis 15 minutes avant nous. La montée
sur Punta Muzzella s'effectue correctement sans trop de difficulté,
la dénivelée reste importante mais en pente douce. Nous passons
du refuge qui culmine à 1960 m au niveau 2206
m de Bocca Muzzella.
Dès que nous atteignons les derniers 200 m de montée sur Bocca
Muzzella, les névés font leur apparition. La neige nous
attend pour au moins 4 à 5 heures de marche. Les traversées
de grands névés
sont assez faciles, ils sont encore gelés à cette heure de la
journée.
A quelques centaines de mètres du
refuge, Claude marche sur une pierre qui devait tenir en équilibre,
son pied glisse de côté et le fait tomber. Malheureusement pour
lui, il entend un craquement dans le genou, résultat il a du mal à
marcher. Nous atteignons doucement le refuge de Manganu, où
nos deux compères, Christophe et Damien, sont arrivés quelques
minutes avant nous.
Une surprise les accompagne le chien qui était à Petra piana
a fait demi-tour et les a suivis. Il est plutôt costaud le chien, ça
fait deux fois en trois jours qu'il se tape la brèche de Capitello
dans la neige. Notre ami Christophe (Ostéopathe de métier)
ausculte Claude, pour lui le verdict, arrêter là, il s'agît
sûrement des ligaments HS. Un bon bandage et l'affaire est faite Claude
n'abandonnera pas !
A l'insu de Claude, Christophe
vient nous voir (Jean-luc et moi) pour que nous puissions faire changer d'avis
à notre handicapé. Il risque de s'abîmer davantage et
de rester coincé s'il insiste. Je lui explique que je connais Claude
depuis des lustres et que pour rien au monde il n'abandonnerait, surtout qu'il
ne reste que 6 étapes.
Entre nous, je pense que j'aurais réagi exactement comme Claude, et
je suis persuadé que tout le monde réagirait de cette façon
si prés du but.
Tout compte
fait cette étape que j'appréhendais un peu, s'est déroulée
parfaitement. Le fait de marcher sur de la neige dure et non sur des pierriers
ou rochers, nous a permis de gagner beaucoup de temps. Effectivement la marche
est moins dure, il y a moins de petits dénivelés, puisque tout
est pratiquement au même niveau. Après tout ça il est
11h45, il faut manger, une petite toilette dans le torrent à 4 ou 5
degrés et la petite lessive pour être frais pour l'étape
du lendemain.