Accueil.
Arrivée (Aéroport de Figari).
Etape N° 1
Etape N° 2
Etape N° 3
Etape N° 4
Etape N° 5 & 6
Etape N° 7
Etape N° 8
Etape N° 9
Etape N° 10
Etape N° 11
Etape N° 12
Etape N° 13
Etape N° 14 & 15
Repos à Calvi.
Conclusion.
Liens.
Dimanche 16 Mai 2004.
Après une nuit très agitée, car petite précision
Claude ronfle énormément. Cette nuit là les douleurs
ressortent, c'est une horreur, j'ai mal partout. Après quatre heures
de sommeil, il faut se lever.
Le petit déjeuner vite fait avec du café et un morceau de pain,
une petite toilette et c'est reparti.
Le démarrage est un peu dur mais au bout de quelques dizaines de minutes
la machine est chaude, je transpire comme jamais j'ai transpiré, je
fonds à vue d'oeil (c'est ma femme qui va être contente, je vais
revenir avec un corps d'athlète), ça monte encore et toujours
jusqu'à Punta Aracale 1206 m.
Puis miracle ça descend, mais la descente est presque plus dure que
la montée. Ce sont les genoux qui en prennent un sacré coup,
à chaque pas on a l'impression que les genoux vont se disloquer. C'est
la, que j'ai appris à quoi servent les bâtons de marche, jamais
je ne referai une randonnée sans ces fameux bâtons.
L'étape d'aujourd'hui
passe par le col de Bavella. Deux possibilités, soit par le
GR20 classique qui contourne les aiguilles, soit comme vous l'avez certainement
compris à travers la montagne et ses aiguilles, c'est à dire
la variante alpine.
Comme vous vous en doutez certainement, pourquoi choisir simple quand on peut
faire compliquer. Donc résultat, on passe par la variante alpine, c'est
vrai que par la suite je vais me rendre compte que la vue en vaut largement
le détour.
Montée
à travers les aiguilles de Bavella
Les aiguilles de Bavella Pause dans les
aiguilles de Bavella
Pour certains passages délicats, des cordes ou des chaînes ont été installées. Il est vrai qu'avec le poids des sacs à dos, on a vite fait de partir en arrière.
Après ce passage qui, je vous le répète en vaut largement le détour, la descente vers le refuge d'Asinau commence. Cette descente est assez lente, à travers une forêt de pins Laricio. Au bout d'une heure environ, il faut franchir le ruisseau d'Asinau qui avec les fortes chutes de neige se trouve bien gonflé, car l'été ce ruisseau est pratiquement à sec.
Comme à la précédente
étape nous apercevons le refuge au bout de 15 minutes de marche après
la traversée du ruisseau. Une dénivellation de 250 mètres
nous attend les bras grands ouverts. il nous faut environ 45 minutes à
1h00 pour rejoindre le refuge qui se trouve dans la brume, qui descend des
montagnes aux alentours.
Refuge
d'Asinau Coucher
de soleil sur les aiguilles de Bavella
C'est dans ce refuge que nous
faisons la connaissance de randonneurs, un couple de jeunes qui par la suite
fera une autre étape avec nous. Nous serons séparés par
la suite, car nous décidons de doubler deux étapes dans la même
journée, et aussi plus particulièrement
Christophe et Damien. Nous offrons un
café chaud à tout le monde car nous sommes les seuls à
avoir du gaz. Ce refuge est une vrai calamité (voir mes critiques en
haut de page).
Christophe, Suisse, 36 ans, Ostéopathe.
Une personne à connaître absolument, sympa, calme, posé,
une très bonne connaissance de la montagne, un bourlingueur de première.
C'est un peu grâce à ses conseils que lors d'une étape
particulièrement difficile, nous avons pu passer dans le sens inverse
des autres, ou tout le monde nous disait que l'on était complètement
cinglé de passer par là (le cirque de la solitude, dont
je reparlerais plus tard dans l'étape N° 12).
Damien, Français 26 ans, Stewart à
Air France, hyper sympa, fougueux, toujours prêt à foncer, on
verra bien si ça passe ou si ça casse.
Ces deux jeunes marchent ensemble pour les étapes. Nous, avec nos 45
ans, on va un peu moins vite, donc on se retrouve le soir au refuge, ou dans
un débit de boissons quand il nous arrive d'en croiser un, ce qui est
plutôt très rare. Certaines bergeries vendent des boissons et
du fromage sur le parcours. Avec ces deux là, le soir lorsque l'on
se retrouve au refuge, on passe de bons moments.